Le Chantier, laboratoire de création

Bienvenue sur le site officiel du Chantier - Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles & musiques du monde !
Le Chantier est un lieu de création consacré aux nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde. Avec sa vitrine, le festival les Printemps du monde (ex. Joutes musicales), il est devenu depuis plus de vingt ans l’épicentre de croisements musicaux, où esthétiques, mémoires et créations jouent à cache-cache avec jubilation.

Le Chantier est un lieu de création consacré aux nouvelles musiques traditionnelles & musiques du monde. Situé à Correns, au cœur de la Provence Verte, dans le Var, il propose à des musiciens et des compositeurs de la Région Sud, des autres régions de France ou du monde, un espace d’accueil et un environnement professionnel pour accompagner et valoriser leur démarche artistique. Depuis vingt ans, le Chantier est devenu l’épicentre de croisements musicaux, où esthétiques, mémoires et créations jouent à cache-cache avec jubilation. Ouvert à l’expression de toutes les cultures, il est, entre mémoire et modernité, un outil d’intérêt général de découverte. Lire la suite...

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Actualités

 

Le Chantier - Centre de création des musiques du monde - Saison 2021

LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS MUSICAUX :

 

 

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27e Festival « Les Printemps du monde »

27e Festival « Les Printemps du monde »

17 > 19 MAI en PROVENCE VERTE :

➔ Ven. 17 mai 2024, dès 19:00, à CORRENS - La Fraternelle
➔ Sam. 18 mai 2024, dès 18:30, à BRIGNOLES - Hall des Expos
➔ [COMPLET] Dim. 19 mai 2024, dès 14:00, à CORRENS - La Fraternelle

06 > 08 JUIN en DRACÉNIE :

➔ Jeu. 06 juin 2024, à 20:30, à DRAGUIGNAN - Musée des Beaux-Arts
➔ Ven. 07 juin 2024, à 19:30, à LES ARCS - Chapelle Sainte-Roseline
➔ Sam 08 juin 2024, à 19:00, à CHÂTEAUDOUBLE - Théâtre de verdure
 

► Programme, Infos, Réservations

 

Le temps du week-end de Pentecôte, le festival « Les Printemps du monde » vous convie à un véritable « tour du monde en musiques » : des chants et rythmes brésiliens aux ukulélés d’Hawaï et du Pacifique, du balèti trad méditerranéen au bal latino, des polyphonies du Ventoux à la trova cubaine et ses mambos, calypsos, boléros... Et du blues griotique à l’ethno-jazz méditerranéen. Tous ces héritages musicaux vivants sont réunis pour cette 27e édition du festival présenté par « Le Chantier » - Centre de création dédié aux nouvelles musiques traditionnelles & musiques du monde.

La soirée d’ouverture du vendredi 17 mai commence dès 19h à Correns avec Claire Luzi et Cristiano Nascimento, cap sur le Brésil ! Puis la création Ukulele Paradise rend hommage à cet instrument emblématique des cultures polynésiennes et maories et aux répertoires associés : des îles Pacifiques au rock’n’roll ! Enfin le Bal du Beuel clôturera la soirée en polkas, mazurkas et autres scottish !

Historiquement basé à Correns, cette année le festival devient itinérant sur le territoire et pose ses valises à Brignoles, au Hall des expositions le samedi 18 mai, pour une soirée mémorable avec, à l’affiche : Raphaël Lemonnier et la TROVA project (Cuba/Caraîbes) - ce concert fait la part belle aux célèbres chansons romantiques d’Omara Portuando, Compay Segundo, le Buena Vista Social Club... À découvrir également le quatuor vocal et percussif Tant que li siam (polyphonies du Ventoux) en début de soirée ; enfin c’est le groupe occitan mythique La Talvera (bal trad / balèti) qui clôturera festivement cette belle soirée !

Le dimanche, l’après midi est dédié à un atelier de découverte des chants du monde avec l’artiste Sylvia Auclair, puis la soirée présente plusieurs formations amateures, dirigées par des professionnels : l’ensemble Afrimayé, le Chœur de la Provence Verte, puis les ensembles de musique latino-américaine Fiesta Salsa  !

Début juin, le festival hisse les voiles vers l’est, en Dracénie, avec :
- Jeudi 6 juin, blues et mélopée africaine s’entrecroisent sur MBURU au Musée des Beaux-Arts de Draguignan, pour le vernissage de leur nouvelle exposition.
- Vendredi 7 juin, la Chapelle Sainte-Roseline des Arcs reçoit le Chœur de la Provence Verte en ouverture de l’exposition consacrée à ce lieu si étonnant avec les œuvres de Marc Chagall, Balanciaga ou encore Giacometti.
- Enfin, samedi 8 juin, clôture du festival au sein du Théâtre de verdure de Châteaudouble avec l’ethno-jazz nourri d’influences méditéranéennes du Roccassera Quartet  !

Bon festival !
https://www.le-chantier.com/festival

➔ Programme, infos, billetterie

 

 

 

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Claire Luzi - Chansons, musiques populaires du Brésil

Claire Luzi - Chansons, musiques populaires du Brésil

VENDREDI 17 MAI - 19:00 - La Fraternelle (CORRENS)

Claire Luzi frotte ses plumes aux volutes brésiliennes du compositeur Cristiano Nascimento et de sa guitare à 7 cordes. Sa voix, sa mandoline, ses mots, vous emportent dans les mélodies du choro, les rythmes envoûtants de sambas, les tropicaux forros et des matchiches coquins (danses afro-brésiliennes).

Action culturelle - Fabrique à musique avec Claire Luzi et Cristiano Nascimento (Janv > Mai 2024)

Claire LUZI, mandoline, voix
Cristiano NASCIMENTO, composition, guitare 7 cordes, trombone
Avec la classe de 5ème C du Collège Geneviève De Gaulle-Anthonioz de CARCÈS, sous la houlette de leur professeure d’éducation musicale Sophie MONDÉJAR.

Projet soutenu par la SACEM - dispositif des Fabriques à musique - Fabrique à chansons. Avec le concours de l’Éducation Nationale - Académie de Nice.

 

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Programme en cours de mise à jour. D’autres évènements à venir !

Vérifiez les actualités sur : www.le-chantier.com - Tél. +33 (0)4 94 59 56 49
Il est conseillé de réserver vos places avant votre venue sur : le-chantier.festik.net

Playlist - Vidéos musiques du monde - Le Chantier

 

LES ACTUALITÉS DU CHANTIER :

 

 

 

Le Chantier rend hommage à Giovanna Marini et lui dédie son 27e festival

Giovanna Marini, chantre de la mémoire musicale italienne, compositrice aux activités protéiformes, vient de nous quitter à 87 ans. À travers ce texte et interview de Frank Tenaille, directeur artistique du Chantier, nous lui rendons hommage et lui dédions le Festival Les Printemps du monde - 27e festival des musiques du monde !

 

GIOVANNA MARINI, PASIONARIA DU CHANT DE TRADITION ORALE

Giovanna Marini, chantre de la mémoire musicale italienne, compositrice aux activités protéiformes, vient de nous quitter à 87 ans. Une pleine d’humilité et de témérité, mélange d’intuition et de candeur, de rigueur et d’humour, ô combien unique et attachante. Au-delà de tous ses talents, Giovanna avait un sens de la chronique sociale et politique qui faisait merveille et tenait en haleine ses auditoires, parfois considérables comme dans l’Italie des années 70-80. J’en eus pour preuve d’avoir assisté en sa compagnie à l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center et de voir comment elle avait transmué notre sidération, le lendemain, lors de son concert aux Polyphonies de Calvi. Si l’Italie officielle, et pour cause, ne lui a jamais accordé la place qu’elle mérite, une arborescence de chanteurs (ses), d’amateurs de chants populaires, de musicologues, lui ont donné depuis longtemps crédit de son legs considérable. C’est qu’en cinquante ans, Giovanna Marini a inventé une œuvre unique dans le panorama musical européen. On lui doit des « ballades » (1965-1974), des « cantates » (à partir de 1980), des musiques de films, des compositions pour le théâtre, un enseignement tout à fait singulier à Rome et à Paris, outre des concerts avec son remarquable Quartetto vocale (qui compta Lucilla Galeazzi, Patricia Bovi, Patrizia Nasini, Francesca Bovi) que le public français plébiscita avec gourmandise. Pour comprendre comment l’interprète, la compositrice, la pédagogue, la conteuse, ont cohabité, il faut lire le double livre qu’elle fit paraître avec le musicologue palermitain, Ignazio Macchiarella, aux Editions Actes Sud en 2007. Un plaidoyer en faveur des cultures et musiques populaires de la péninsule en particulier, de la planète en général. Parce ce qu’à affirmé la pasionaria du chant de tradition orale vaut sous toutes les latitudes : derrière des chants, des voix, des rythmes, des sons, il y a des humanités, des sociabilités, des rites, des mythes, une diversité qu’il est décisif de protéger, valoriser, comprendre, en ces temps de « pasteurisation » culturelle globaliste.

par Frank Tenaille

 

INTERVIEW DE GIOVANA MARINI

F.T. Peux-tu m’évoquer les deux années durant lesquelles tu as vécu aux Etats-Unis ?

G.M. Ce fut une période très importante. En 1964, hormis ma collaboration au Nuovo Canzoniere italiano (1), je n’avais pas encore commencé mes recherches. J’arrive en Amérique et je découvre une intelligentsia qui avait été confrontée au maccharthysme (2). Je fréquente le Club 47, un coffee house du centre de Cambridge, qui était un des carrefours du folk revival. S’y produisaient Pete et Peggy Seeger, Joan Baez, Dave Van Ronk - Woody Guthrie était malade, nous sommes allés le voir à l’hôpital (3) – et un jeune qu’on appelait Zimmy, parce qu’en fait il s’appelait Zimmerman. Ce Zimmy était terriblement provocateur. Lorsqu’il arrivait, il disait : « Moi, je viens chanter. Si vous le voulez bien. Si vous ne voulez pas, c’est pareil ». Les autres, nous nous inscrivions de façon disciplinée sur la liste pour passer l’un après l’autre. Zimmy non ! Il arrivait et chantait à sa façon des choses interminables qu’on n’appréciait pas beaucoup à l’époque (rire). Puis il a rencontré un grand succès avec Blowin in the wind et l’on a reconnu, que Bob Dylan c’était quand même un type fameux !

F.T : Est-ce qu’on peut dire qu’une partie de ton style du « raccontare-cantando » vient de ces années-là ?

G.M : J’ai été foudroyé pas cette musique très belle qui m’a convaincue. Et le premier disque que j’ai fait, Vi parlo dell’America (Je vous parle de l’Amérique) est en fait inspiré du talking-blues américain rendu célèbre par Leadbelly.

F.T. Pourquoi, en prologue de cette « ballade » il y a t’il cette charge : « le pays qui nous a donné à manger et un lit pendant presque deux ans / J’en suis revenue avec une seule idée / très claire : le combattre en tout / Le détruire en tout / Il n’y a rien à sauver » ?

G.M. Je l’aimais beaucoup cette Amérique, mais nous en sommes partis, car nous ne pouvions pas élever nos enfants dans ses écoles. Les écoles publiques fabriquaient des délinquants et les privées étaient trop chères pour nous. Mon mari physicien était payé par l’Italie. Pour être payé en dollars, ils auraient dû accepter que ses recherches restent en Amérique et il ne le voulait pas. Donc nous n’y arrivions pas, même si j’enseignais l’italien. Si tu n’avais pas d’argent à la banque, à l’école, on ne te saluait pas. Je m’interrogeais : « Qu’est-ce qui se passe ? Peut-être sommes-nous catalogués comme des « rouges » ! ». Et puis tu découvres des choses qui te chassent de l’Amérique même si les gens sont bons. A deux ans, ma fille Sylvia a eu un problème au larynx. Elle étouffait. Je l’ai amenée à l’hôpital. La première chose qu’ils m’ont demandé : la carte bancaire ! À cette époque, en Italie, nous n’en avions pas. Ils m’ont dit : « on ne peut rien faire ! ». J’ai crié : « Mais, elle meurt ! ». On m’a répondu : « Mais non, elle ne meurt pas, ramenez-là à la maison, ouvrez des robinets d’eau chaude et d’eau froide et vous verrez que ça passera ! ». C’était la diphtérie… Je me suis beaucoup fâché. J’ai pensé : l’on ne va pas vivre comme des mendiants. Aussi, quand mon mari a eu une offre au CERN de Genève nous sommes partis immédiatement. Malheureusement, car l’on vivait alors une effervescence culturelle énorme ! C’était la naissance de toute une Nouvelle gauche liée aux droits civiques des noirs et engagée contre la Guerre du Vietnam

F.T : Un 11 février 1960, lors d’une soirée de l’intelligentsia romaine où tu es invité pour jouer du classique, tu rencontres un certain Pasolini qui te chante des airs de piqueuses de riz et te parle de culture populaire…

G.M : Lors de cette soirée, j’ai fait une énorme gaffe. Je ne savais pas qui il était. Les bonnes sœurs ne m’avaient pas enseigné qui il était (rire) (4) ! Il avait déjà une notoriété. On me l’a présenté en disant : « C’est notre Pier Paolo… » sans dire son nom. Je me suis demandé : « Pourquoi tous les autres ont un nom et un prénom et celui-ci seulement un prénom ? Il y a un problème là-dessous ». Il était très sympathique. Fort timide. C’est lui qui m’a dit : « Va à Milan, il y a de très belles choses dans le chant populaire. Il n’y a pas seulement Bach, même si c’est merveilleux ». Plus tard, quand j’ai rencontré dans cette ville les acteurs du Nuovo Canzoniere italiano, j’ai compris qu’il parlait de ces gens-là. Par la suite notre dialogue s’est poursuivi. J’ai beaucoup travaillé pour le cinéma (5) et j’ai donc fréquenté un groupe de gens séduisants avec Pontecorvo, Solinas, etc… dont il faisait partie, même s’il était à la marge car il détestait les groupes. On se retrouvait tous les mercredis soir à l’AMAC, la société des personnes qui travaillaient dans le cinéma. On avait un syndicat et donc l’on était tous là. De temps en temps, nous parlions de musiques. Il m’avait proposé de mettre en musique un de ses films. Il m’avait dit : « On en reparle à mon retour d’Inde », mais quand il est revenu, il est mort.

F.T : Pasolini à travers son œuvre, fait preuve d’une fine compréhension de la dialectique de la culture populaire. Que sont devenues toutes ses réflexions sur la musique et la culture traditionnelle ?

G.M : Les Editions musicales Bella ciao-Ala Bianca, qui s’appelaient auparavant Edizioni Avanti puis Edizioni del Gato, publiées par la Librairie Feltrinelli, ont énormément de documents dont l’essentiel n’a même pas été scanérisé. Mais comme l’Etat depuis l’arrivée au pouvoir de Berlusconi ne donne plus rien, l’on en est là…

F.T : Depuis les années 70, de nombreux musiciens en France ont fait du collectage et depuis beaucoup de musiciens se posent la question de la création à partir d’un référent patrimonial hors contexte, qu’il s’agisse d’éléments distinctifs ou de corpus ? Dans ta démarche de création, tu as mis à jour des acquis, suggéré une méthodologie. Quels points d’appuis pour poursuivre plus avant ?

G.M. En Italie, il n’y a pas beaucoup de gens qui évoquent ces choses-là. Il y a des compositeurs qui utilisent des cellules musicales de la tradition orale. Mais personne n’a dit comment il l’a fait et pourquoi il l’a fait. C’est laissé à l’instinct, à la mode. Car c’est une mode de faire de la « musique ethnique ». Sur ce registre, l’on a eu dans la World music des précédents importants. Ceci dit, souvenons nous que les grands musiciens classiques ont toujours gardé un œil sur la tradition orale. Beaucoup des lieds de Schubert comportent des mélodies provenant de la tradition orale. Beethoven a publié « 24 modes de la campagne ». En les appelant modes, il avait très bien compris de quoi il s’agissait. Pour ma part, quand j’ai enregistré des chants populaires, j’ai absolument eu besoin de les transcrire. Mais la transcription est une trahison car l’on met sur une portée des notes qui n’y sont pas. En l’occurrence des notes qui sont « en dehors », par des quarts de tons, des nuances qui font la quinte beaucoup plus grande et servent de point de repère aux chanteurs. Lorsque j’écris cette musique orale, cela devient autre chose. Pour redonner cette émotion que nous avons eu en l’écoutant dans son contexte - je suis une fille de la bonne bourgeoisie tout comme mes copines du Quatuor dont les origines n’ont rien à voir avec la campagne - nous devons emphatiser tout ce qui est différent de la culture classique. Si une vieille fait « Ah ! » nous le feront plus fort et vingt fois - « Ah ! Ah ! Ah !... » - pour que l’on comprenne bien où se situent les différences qui en font une culture autre. Ainsi pour les mélismes : si ceux que j’ai enregistrés font un mélisme supérieur (elle chante), il faut le garder supérieur. S’ils le font inférieur (elle chante) il faut le garder inférieur. Parce que pour eux, c’est symbolique. On ne peut pas changer cela. Ceci dit, on peut faire beaucoup plus. Cela devient une façon de chanter qui en outre a une nouvelle fonction. La fonction, c’est le public. Face à lui, il faut émouvoir, raconter, donner son point de vue. C’est cela, à mon avis, l’importance du travail dans la création. Par contre, quand j’entends des groupes qui n’ont pas beaucoup d’oreille - car il faut beaucoup d’oreille pour apprécier les chants des paysans - nous proposer des choses en totale ressemblance, mais en pire, sans, par exemple, les mélismes du chant rural, cela donne une musique de deuxième catégorie qui ne surprend personne. Ce n’est que du folklore, un pauvre exotisme.

F.T : Tu insistes sans arrêt sur l’importance d’appréhender l’univers sonore populaire de l’intérieur. Autre insistance, la ritualité de ce chant ?

G.M. Le chant de la campagne est un chant rituel. C’est à dire que le rite est lié à la fonction. Si l’on chante pour la pluie, il faut qu’après il pleuve ! On ne peut pas chanter le chant de la pluie en le faisant plus moderne, plus contemporain, parce que sinon la pluie ne viendra plus. Le chant rituel ne change jamais. Ainsi les confréries sont là pour surveiller que les chants dévotionnels ne changent pas. Si l’on étudie les chants paraliturgiques, l’on se rend compte qu’ils sont surprenants de complexité. À quatre voix, on dirait des choses écrites alors que ce sont des choses orales. Tout cela est surveillé. Ce n’est pas révolutionnaire, le chant traditionnel ! C’est un chant conservateur. C’est la musique classique qui est révolutionnaire puisque c’est elle qui a essayé de changer la gamme, de faire les douze demi-tons de la gamme de Schoenberg, les silences de Cage, et que nombre de ses compositeurs ont fait des cassures et ont cherché à tout bouleverser. Pour autant, la musique populaire peut devenir révolutionnaire par le contexte dans lequel elle est chantée. Ainsi, quand des femmes, enragées contre le gouvernement parce qu’elles travaillent sous le régime du caporalat de quatorze à seize par jour, se mettent ensemble pour protester, elles chantent leurs chants révolutionnaires en interprétant Vive Jésus ou La passion de la Croix, par exemple. Ce chant-là, chanté conformément à ses règles de façon tout à fait conservatrices, devient alors protestataire du fait qu’elles l’utilisent contre des gens d’une autre culture, les gens de la culture classique. Et donc l’on retrouve cette division entre culture classique et culture de tradition orale.

F.T. John Blacking a bien montré que le sens musical est universel et a fait litière de d’un ethnocentrisme qui oublie que le son précède la notation (6). Pour ta part, tu as eu une formule qui a défrisé pas mal de musicologues obtus : « Le pape Grégoire le grand est venu après les bergers ! »

G.M. J’aime bien expliquer l’histoire de la musique en parlant du chant paysan. La musique classique et le chant grégorien, subventionnés par ceux qui avaient le pouvoir, sont venus après. L’Eglise comprenant qu’elle a besoin de maîtres en a formé. Quand je fais écouter un chant rural, il se trouve toujours quelqu’un pour dire que c’est une imitation du grégorien. Je dis que c’est un chant paysan. Le Grégorien est venu après et a repris ce chant-là.

F.T : En 1964, au fameux Festival de Spolète, avec le Nuovo Canzoniere italiano, vous proposez la création Bella Ciao. Une femme du public se lève et hurle : « Je n’ai pas payé 2000 lires pour venir entendre chanter ma femme de chambre ! ». La chanteuse en question était Giovanna Dafini, superbe cantastorie de Regio d’Emilie. C’est pour toi une métaphore de la friction de deux cultures ?

G.M : Cette femme en fourrure exprimait le sentiment profond de la salle. Elle avait tout compris ! Elle a très bien décrit le chant de Giovanna Daffini qui était pour nous une formidable chanteuse, pour elle une chanteuse dégueulasse car elle ressemblait à sa femme de chambre. Façon de dire que tu ne déracines pas les préjugés comme cela car ils ont à voir avec le pouvoir. Pour convaincre le public classique, il faut parler classique. Ainsi, souvent, j’utilise le vocabulaire et les concepts du classique. Mais quand, avec le Quattuor, on crie à quatre voix et que Patrizia Nasini pousse sa voix de bête blessée, y en a qui se bouchent les oreilles ! D’aucuns diront que c’est une horreur ! Il y a une chanteuse qui n’a pas voulu passer à la télévision dans un requiem que j’avais écrit parce qu’il avait un ténor populaire qu’elle ne supportait alors que c’était une des meilleures choses que j’ai entendues. Elle m’a dit : « Non, je ne veux pas de cela ! Les gens ne vont pas l’admettre ». Oui, il y a un chant qui dérange. Parce que cela parle d’une culture qui était ennemie de la culture classique que ce soit dans les luttes ouvrières ou les occupations de terres.

F.T : Toi qui a eu une éducation musicale classique, tu t’en sers pour faire œuvre de pédagogue en faveur de la tradition orale ?

G.M : Pour convaincre ces milieux, il faut faire référence à des auteurs classiques qui se sont inspirés de musiques et danses populaires à l’instar de Brahms, Bartok, etc… Ce type d’argument convainc beaucoup. Mais pour aller sur le fond, c’est plus compliqué. Prenons, les Folksongs de Luciano Berio. Quand il a entendu mon Quatuor chanter, il a dit : « J’ai compris que tout ce que j’ai fait n’est pas vraiment populaire car ce n’est pas la structure du Folk, je lui ait enlevé sa structure, ses cellules ! » – « Oui, lui ai-je dit, mais c’est très beau quand même parce que tu es un très bon musicien ! » - Il a dit : « D’accord, mais je ne suis pas allé au fond. Il faut pour cela que je fasse un peu de recherche… ». Il avait compris où était l’enjeu. A contrario, Bartok n’a pas compris parce qu’il était d’une autre période…

F.T : Quelle prise en considération en Italie de cette culture musicale populaire ?

G.M : Aujourd’hui, la culture de tradition orale, les gens y portent attention. Autrefois, ils pensaient, avec un peu de dérision, qu’elle ne valait rien. Puis ils ont vu Peter Gabriel faire des sous avec leurs musiques. Le passeport des Tenore di Bitti (NdR : groupe de chant a tenore de Sardaigne) mentionne « groupe » parce que Peter Gabriel est passé par là. Même s’ils n’ont pas n’ont pas vu un sou, ils connaissent la valeur de leur musique. Quand ils me voient arriver avec deux cars pleins d’étudiants de France ou d’Allemagne qui font le déplacement pour les écouter, les gens du cru comprennent que ce qu’ils font n’est pas du tout risible.

F.T : Le travail de passeur que tu as fait avec tes compagnes du Quatuor en faveur du chant populaire, tu l’as fait aussi pour la légitimité musicologique de ces musiques. Montrer qu’elles ont autant de pertinence, d’architectures internes, d’arrière-plans anthropologiques que des musiques dites savantes ?

G.M. Oui, quand on a fait des recherches sur le champ populaire, quand on a collecté les modes de la tradition orale en vivant au plus près des gens, on se rend compte à quelque point leur culture est précise, combien sont précis ses canons esthétiques, ses règles d’expression. On ne peut plus accepter la moindre confusion sur le sujet. Une confusion qui peut, permettre tout et n’importe quoi sous une même étiquette.

F.T : Outre l’importance de la ritualité, tu insistes à foison sur celle du son. Le son qui dessine des contradictions, qui a son organisation et bien sûr sa beauté…

G.M : Car derrière le son populaire et son organisation il y a des personnes, une vision du monde, une manière de vivre et d’être. Alors que dans la musique classique, la relation entre le son et ce qui l’entoure est plus abstraite, plus artificielle. Si je préfère le monde de la musique populaire, c’est bien parce que je préfère le non-tempéré au tempéré.

F.T : Comment « véhiculer » des traditions vocales spécifiques en le déterritorialisant ?

G.M. Quand je faisais mes cours à l’Université de Paris VIII à Saint-Denis, toutes mes élèves essayaient de faire des voix poussées mais sans compétence. On me disait : « Oui, la polyphonie est très belle, mais pourquoi ces voix horribles ? ». Je répondais : « Vous avez raison, mais si vous entendiez les voix des chanteurs populaires, elles ne sont pas horribles. Simplement, ces élèves ne savent pas les reproduire ». Car à ce niveau il faut faire un travail sur la voix. Il ne faut pas imiter la voix des paysans. Sinon ça vous fait faire des voix nasillardes. Par contre il faut comprendre que les paysans ont une technique vocale. Qu’ils n’utilisent pas, par exemple, la résonance dans le grave. Si vous chanter avec eux un chant qui va dans les aigus et que, tout à coup, vous allez dans le grave, ils vous demandent : « Qu’est ce que tu as, tu te sens mal ? ». Il ne faut pas changer de couleur ! Ils ont l’oreille très experte pour savoir si l’on change de couleur. C’était l’erreur que mes élèves n’avaient pas comprise car je ne la leur avais pas enseignée. En allant sur le terrain, ils ont vu que les gens chantaient avec leurs belles voix. Certes poussée, mais pas de la façon altérée, nasillarde, qu’ils utilisaient, eux, pour imiter, dans un élan de générosité, le chant de la tradition orale. Donc il est nécessaire de commencer vraiment par le début.

F.T : En 1975, tu ouvres à la Scuola popolare du musica di Testaccio, dans le quartier de Trastevere à Rome, un cours intitulé, Esthétique du chant paysan. Où en es-tu aujourd’hui ?

G.M. L’Ecole du Testaccio est la chose à laquelle je tiens le plus. Avec elle, je pouvais finalement conjuguer deux personnalités : celle qui avait étudié au conservatoire et celle qui admirait les chanteurs traditionnels. J’y assume aujourd’hui deux cours : l’un de chants politiques, l’autre de chants de tradition orale. A partir des années 90, un groupe d’élèves, fort assidus, ne m’a plus quitté. Il y a, par exemple, un musicien suisse, qui est arrivé à 19 ans et qui en a maintenant 32. Un autre, médecin en Asie dans le cadre d’Emergençy, qui pendant l’hiver travaille à Rome et chante d’une façon extraordinaire. Il y a des femmes qui travaillent au Ministère de la Défense et qu’on ne soupçonnerait pas d’interpréter des chants de revendication… Ce groupe d’une vingtaine de personnes anime désormais les cours. Ainsi les élèves bénéficient de ces anciens disséminés parmi eux et de fait, avancent plus vite. C’est ce groupe que j’amène avec moi faire des concerts dans toute l’Italie. Nous partons aussi faire de la recherche ensemble. Quand à l’Ecole, elle a compris l’importance de conserver tout ce travail de collectage et de transcription. Nous avons obtenu une bibliothèque plus importante où nous déposons nos bandes. Pour l’image, on a commencé il y a trois ans. Il est bénéfique de disposer de films car l’on dispose ainsi d’indications précieuses sur la position, les gestes, l’univers, des interprètes rencontrés.

F.T. Peut-on parler, dans ton sillage, d’une famille de « passeurs » ?

G.M. Quand j’ai commencé dans les années 60, au sein du Nuovo Canzoniere italiano, il y avait un groupe de chant politique. Mais j’étais la seule qui pratiquait le chant traditionnel. On faisait beaucoup de recherches, mais c’était pour les garder, pas pour les chanter. J’ai été la première à rechanter toutes ces choses. Depuis, ça c’est beaucoup élargi. Quand je suis venu enseigner la première fois à Paris, l’on a regardé mon travail avec un peu de soupçon car je ne venais pas d’une culture universitaire, je venais d’une culture seulement musicale, via le conservatoire. Et je n’avais étudié ni l’ethnomusicologie ni l’anthropologie. En 1991, j’avais huit élèves. En 2000, lorsque j’ai terminé, j’en avais plus de soixante-dix. Tous ces jeunes se sont montrés contagieux. Ainsi, mes élèves françaises ont, à présent, des élèves à elles. Cela s’est élargi en tache d’huile, notamment en Italie.

F.T : Ou en es-tu de tes recherches ?

G.M : J’ai effectué beaucoup de recherches et je ne m’arrête plus tant les morceaux les plus beaux que je rencontre surgissent toujours au cours de celle ci. Dernièrement, je suis allé dans la montagne autour de Naples, dans des milieux où aucun musicologue ne s’est aventuré. C’est extraordinaire ce qu’ils chantent ! Ce sont des choses fort différentes de la tammuriata (danse traditionnelle de la Campanie) que Roberto de Simone fit connaître il y a longtemps, très différente aussi de la chanson napolitaine. A cet égard, il faut penser qu’une grande part de la chanson napolitaine s’inspire de grands musiciens. Grands musiciens d’Opéra qui se sont beaucoup inspirés de chants des moissons, de chants des olives, de chants des vendeuses de poissons… Mais, en allant enregistrer dans cette montagne, je perçois aussi des formes de chants qui n’existent pas dans la musique classique. Parce que leurs formes comportent des mélismes très compliqués avec une voix toujours toute fluide et une technique expérimentée.

@ Propos recueillis par Frank Tenaille.

 

(1) Outre sa valorisation de la culture ouvrière et paysanne, le groupe des Editions Avanti dont faisait partie le Nuovo Canzoniere italiano, fut d’un apport considérable à la société italienne des années 1960-1980. Si son travail dans le champ musical fut important, il a aussi accompli un vaste travail de réflexion sur les dynamiques sociétales. Au nombre de ses acteurs connus en France, citons : Umberto Eco, Italo Calvino, Dario Fo ou les compositeurs Luciano Berio et Luigi Nono.

(2) Maccharthysme : politique anticommuniste virulente menée dans les années 50 aux Etats-Unis qui s’est traduite par une chasse aux sorcières notamment vis à vis d’écrivains, cinéastes ou chanteurs/musiciens.

(3) Woody Guthrie : père spirituel du folk, il exerça une influence majeure sur les protest singers, de Pete Seeger à Bob Dylan, de Joan Baez à Bruce Springsteen. Décédé en 1967, on peut lire En route pour la gloire et Cette machine tue les fascistes, édités chez Albin Michel.

(4) Giovanna Marini a reçu une éducation musicale classique des plus rigoureuses au point que le choix de la guitare, « un instrument de traîne-savates », fit le désespoir des siens. Elle n’en suivra pas moins les cours d’Andrès Ségovia !).

(5) Giovanna Marini a réalisé une trentaine de musiques de films dont tous ceux de Citto Maselli.

(6) John Blacking, Le Sens musical, Editions de Minuit, 1980.

(7) Le Quatuor, créé en 1976, « l’instrument qui sert au mieux les intentions dramaturgiques et narratives de sa poétique musicale » (Ignazio Macchiarlla dixit) comprend aujourd’hui : Patrizia Bovi, Francesca Bovi, Patrizia Nasini. On lui doit le tout récent et superbe La Torre di Babele (Ed Nota). Vient de paraître également, avec le Chœur Arcanto de Bologne, sur un texte de Pasolini, "Le ceneri di Gramsci", qu’elle a composé pour le Festival Angelica de musique contemporaine.

 

 

 

Le Chantier recrute : Administrateur général (h/f)

 

Le Chantier recrute : Administrateur général (h/f)

Le Chantier recherche un(e) responsable d’administration dans le cadre d’un CDI à mi-temps.

En savoir + Candidater

 

 

 

Mondes Sonores - Les musiques traditionnelles de Chine

 

Mondes Sonores - Les musiques traditionnelles de Chine

Mondes Sonores, c’est une émission radiophonique à la découverte des musiques du monde, diffusée sur les radios partenaires du Chantier. Elle a été imaginée comme un voyage musical à travers les régions et les peuples de la Terre, piochant librement entre les époques, entre création et musiques traditionnelles populaires, savants ou sacrés.

Pour cette première émission, c’est en Chine que Frank Tenaille - journaliste et programmateur du Chantier - a choisi de nous conduire. Retrouvez le podcast de l’émission ainsi qu’une bibliographie et une discographie dédiées. Bon voyage !

Écouter l’émission en podcast sur Musicapedia.fr

 

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La presse en parle :

 

 

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Var Matin « Musiques du monde - De Correns à Draguignan »

Var Matin « Musiques du monde - De Correns à Draguignan »

Entre le 17 mai et le 8 juin le festival Les Printemps du monde fera retentir de la « musique de fête » dans plusieurs lieux varois. Ce n’est pas un festival comme les autres [...]

Lire la suite dans Var Matin, toutes éditions, Mag-Actu, mercredi 15 mai 2024

 

 

 

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Journal Ventilo : « Les Printemps du Monde »

Journal Ventilo : « Les Printemps du Monde »

« Itinérances » est la thématique qui teinte cette vingt-septième édition des Printemps du Monde, clin d’œil aux musiques nomades et aux voyages musicaux entre différents continents [...]

Lire la suite sur journalventilo.fr

 

 

 

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Journal Zébuline : « La Provence s'ouvre au monde »

Journal Zébuline : « La Provence s’ouvre au monde »

Cette année, le festival Les Printemps du monde se décline en deux temps et essaime sur la région pour un fantastique tour du monde en musiques [...]

Pour lire l’article en entier, rendez-vous dans tous les bons kiosques de la Région !

journalzebuline.fr

 

 

 

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Var Matin : « Le festival "Les Printemps du monde" vers de nouveaux horizons »

Var Matin : « Le festival "Les Printemps du monde" vers de nouveaux horizons »

Un grand Merci ! à Var-Matin pour ce très bel article paru mardi 14 mai, qui présente le travail de développement culturel du Chantier sur le territoire, et notamment la participation de 100 élèves de l’Agglomération Provence Verte avec les artistes de TANT QUE LI SIAM (polyphonies du Ventoux), samedi 18 mai dès 19h à Brignoles, au Festival Les Printemps du monde.

« Avec Le Chantier, basé à Correns, les minots entrent en scène depuis plus de dix ans. Samedi, ils ouvriront la soirée du festival avec un quatuor à Brignoles. Trois dates sont prévues en Dracénie en juin. Ils sont quatre chanteurs sur le devant de la scène. Derrière eux, près de 80 petites voix laissent échapper des chants en provençal. On travaille la scénographie, on ajuste la lumière, on peaufine les gestes, la moindre note. C’est jour de répétition générale au hall des expositions de Brignoles. [...] »

Lire la suite sur varmatin.com

 

 

 

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Nouvelle Vague : « LES PRINTEMPS DU MONDE »

Nouvelle Vague : « LES PRINTEMPS DU MONDE »

Les Printemps du Monde est un festival qui célèbre la diversité culturelle à travers la musique. Cet événement offre une plateforme aux artistes du monde entier pour partager leur héritage musical avec un large public. Cette année, Claire Luzi et ses musiques populaires du Brésil, ouvrent les festivités [...]

Lire la suite sur nouvelle-vague.com

 

 

 

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La STRADA : « Sensuels Printemps du Monde »

La STRADA : « Sensuels Printemps du Monde »

« Les Printemps du Monde sont de retour, avec ce pluriel, si souvent galvaudé, qui ici trouve sa pleine signification. Printemps multiples et disséminés qui éclosent cette année dans cette Provence Verte dont la sensualité respire à ces premières chaleurs, et pour la première fois en Dracénie. Pour ces Printemps 2024, qui se déclinent pour la première en deux temps – du 17 au 19 en Provence Verte, et du 6 au 8 juin en Dracénie –, le Monde se déroule plutôt vers le Sud qui s’éveille avec des fourmis dans les jambes… Avec d’abord une attention particulière à des mémoires voisines, presque oubliées, mais qui grésillent comme des braises tout près de nous [...] »

Lire l’article en ligne sur la-strada.net

 

 

 

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Cité des Arts : « Raphaël Lemonnier - Jazz et Blues à Cuba »

Cité des Arts : « Raphaël Lemonnier - Jazz et Blues à Cuba »

« Le festival "Les Printemps du Monde" organisé chaque année par Le Chantier se tiendra cette année en Provence Verte à la Fraternelle à Correns et au hall des expositions de Brignoles mais aussi en Dracénie au musée des Beaux-Arts de Draguignan, aux Arcs et à Châteaudouble. Vous y retrouverez, entre autres artistes, Raphaël Lemonnier & La Trova Project qui mêlent le jazz, le blues et la musique cubaine. [...] »

Lire la suite sur citedesarts.net

 

 

 

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Var Matin : « Du flamenco électro, ce soir, à la Croisée des arts »

Var Matin : « Du flamenco électro, ce soir, à la Croisée des arts »

« La Croisée des arts accueille le concert de musiques du monde de Rocio Marquez et Bronquio, proposé dans le cadre des "Concerts buissonniers du Chantier" en partenariat avec la communauté d’agglomération Provence Verte [...] »

Lire la suite dans Var Matin, éd. Brignoles/Draguignan, vendredi 15 mars 2024

 

 

 

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BFM Toulon-Var : « Rocio Marquez + Bronquio à Saint-Maximim organisé par le Chantier, en partenariat avec BFM Toulon Var »

 

 

 

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Cité des Arts : « Rocío Márquez - Un brûlant Flamenco électronique »

Cité des Arts : « Rocío Márquez - Un brûlant Flamenco électronique »

« Tercer cielo » de Rocío Márquez et Bronquio a été salué comme l’un des albums de l’année 2022. Rocío est reconnue comme l’une des artistes majeures du flamenco dans le monde et a obtenu une victoire de la musique en 2020. Bronquio est producteur de musique électronique. Ils mêlent leurs univers dans un album très puissant qu’ils viendront présenter à Saint-Maximin lors d’un concert proposé par Le Chantier [...]

Lire la suite sur citedesarts.net

 

 

 

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Var Matin : « La biodiversité culturelle se partage au Chantier »

Var Matin : « La biodiversité culturelle se partage au Chantier »

« Depuis près de vingt ans, Le chantier de Correns multiplie les initiatives en direction du jeune public avec pour mission de faire vivre et partager les musiques du monde sur le territoire. Cent trente élèves de l’école élémentaire de Tourves, du Collège Paul Cézanne de Brignoles et du lycée agricole Campus vert d’Antibes sont venus participer aux étapes musicales "Pitchoun et jovent", proposées par Le Chantier. Bien au dlà de simples animations, les actions culturelles de l’association entendent défendre, soutenir, faire connaître les musiques du monde pour que ce patrimoine musical continue de vivre. [...] »

Lire la suite dans Var Matin, éd. Brignoles/Draguignan, vendredi 2 février 2024

 

 

 

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Journal Zébuline : « [Spécial Saison] LE CHANTIER : À l'écoute du monde »

Journal Zébuline : « [Spécial Saison] LE CHANTIER : À l’écoute du monde »

Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et des musiques du monde, le Chantier de Correns ne cesse de faire « l’éloge du vivant ». « Cultiver les singularités du monde à travers des résidences de création, transmettre au jeune public, polliniser les territoires avec des bonheurs d’oreille » … les propos de Frank Tenaille, directeur artistique du Chantier donnent le cap des propositions de ce lieu unique dans notre région [...]

Lire la suite sur journalzebuline.fr

 

 

 

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Radio Verdon : « Le Chantier | Programmation Janvier – Février 2024 »

Radio Verdon : « Le Chantier | Programmation Janvier – Février 2024 »

Merci à notre partenaire Radio Verdon pour leurs belles émissions et ce focus sur la programmation du Chantier en ce début d’année !

Écouter l’émission en podcast sur Radio-Verdon.com

 

 

 

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La STRADA : « L'Italie, terre aux mille voix »

La STRADA : « L’Italie, terre aux mille voix »

« Le Chantier accueille la Cie Terracanto en résidence de création. Elle présentera Mulattera, projet qui met à l’honneur les voix oubliées du monde paysan transalpin. La revitalisation des cultures est l’une des importantes missions que s’est donné Le Chantier [...] »

Lire la suite sur la-strada.net

 

 

 

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Journal Zébuline : « Traversées marines à Correns »

Journal Zébuline : « Traversées marines à Correns »

Le multiinstrumentiste et compositeur Miquèu Montanaro présentait à l’issue de sa résidence au Chantier de Correns sa dernière création : Mar, Simfonia Maritima. En préambule le musicien apportait quelques explications « Je suis né au bord de la mer. Depuis tout petit je m’y suis baigné. Maintenant, je n’y arrive plus »… Une série de poèmes en provençal est née au fil des actualités tragiques qui hantent les eaux de la Méditerranée. Autour de ces poèmes le fil des mélodies s’est tissé [...]

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La Strada : « L'insaisissable symphonie »

La Strada : « L’insaisissable symphonie »

Merci au journal culturel La Strada pour ce très bel article !

Écrire sur Miquèu Montanaro, c’est essayer de condenser la richesse incroyable d’un homme qui voue sa vie à la musique et à ses croisements culturels ; c’est tenter de cadrer une créativité qui s’est toujours émancipée de toute contrainte de temps et d’espace. [...]

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Radio Verdon : « Le Chantier | Miquèu Montanaro »

Radio Verdon : « Le Chantier | Miquèu Montanaro »

Merci à Radio Verdon pour cette belle interview, en attendant le concert de sortie de création de Miquèu Montanaro « MAR »

Écouter l’émission en podcast sur Radio-Verdon.com

 

 

 

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Journal Zébuline : « L'esprit collectif joue à Correns »

Journal Zébuline : « L’esprit collectif joue à Correns »

Le Chantier, ce laboratoire de création musicale atypique qui fait vivre les musiques du monde, s’octroyait une ouverture de saison aux couleurs du Brésil. Après la présentation de la saison nouvelle qui compte cinq créations, des actions culturelles et des ateliers, c’est le Chœur de la Provence Vert qui ouvrait le bal sous la houlette dynamique de Sylvia Auclair : elle est à la baguette depuis janvier dernier de cet atelier collectif ouvert aux amateurs, mêlant travail corporel, vocal, scénique et percussif [...]

Lire la suite sur journalzebuline.fr

 

 

 

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Var Matin : « Le Chantier lance sa saison musicale 2023/2024 »

Var Matin : « Le Chantier lance sa saison musicale 2023/2024 »

La saison du centre de création musicale est lancée ce soir. L’occasion pour le public de découvrir et partager de nouvelles sonorités, ainsi que les cultures du monde entier [...]

Lire la suite dans Var Matin, éd. Brignoles/Draguignan, vendredi 29 septembre 2023

 

 

 

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Ràdio Lenga d'Òc : Lo Miègjornau reçoit Frank Tenaille

Ràdio Lenga d’Òc : Lo Miègjornau reçoit Frank Tenaille

Actualitats d’Occitania : Lo jornalista Franck TENAILLE , cargat de la programacion artistica de Le Chantier Centre de création de nouvelles musiques traditionnelles et musiques, nos ven faire viatjar amb la sason novèla.

Écouter le podcast

 

 

 

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BFM Toulon-Var : « Le CHANTIER en partenariat avec BFM Toulon Var »

BFM Toulon-Var : « Le CHANTIER en partenariat avec BFM Toulon Var »

Le CHANTIER - Centre de création des musiques du monde - fait sa rentrée et vous présente sa nouvelle Saison musicale 2023-24 [...]

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Journal La Strada : « Heureusement, toujours en Chantier »

Journal La Strada : « Heureusement, toujours en Chantier »

Le Chantier déroule sa programmation à venir pour la saison 2023-2024, et l’on peut dire qu’il reste dans ses objectifs fixés : être un centre de création des nouvelles musiques traditionnelles et des musiques du monde. L’occasion sera encore bien belle de découvrir des cultures régionales et internationales dans l’écrin de verdure de Correns [...]

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Ventilo : « Musique - Sambadaora Quintet »

Ventilo : « Musique - Sambadaora Quintet »

Inspiré de la tradition des rodas de samba au Brésil, précédé de la présentation de saison du Chantier et d’un concert du Chœur de la Provence Verte [...]

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Provence Verte & Verdon : « Concert : Sambadaora Quintet - musique brésilienne »

Provence Verte & Verdon : « Concert : Sambadaora Quintet - musique brésilienne »

Inspiré de la tradition des rodas de samba au Brésil, Sambadaora réunit des musiciens passionnés par le samba, ce symbole national du Brésil qui combine des rythmes africains et des mélodies européennes. Une musique de partage par excellence où le public est invité à danser, chanter, frapper des mains [...]

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RCF Méditerranée : Le Chantier - « Une fenêtre sur le Brésil » avec les jeunes autistes de l'association AIDERA VAR

RCF Méditerranée : Le Chantier - « Une fenêtre sur le Brésil » avec les jeunes autistes de l’association AIDERA VAR

Sylvia Auclair et Aurélie Sureau, deux artistes en résidence de création au Chantier ont animé des ateliers musicaux auprès d’adolescents et jeunes adultes autistes de la MAS La Goëlette à Cuers et de l’IME La Frégate à Toulon. [...]

Écouter le podcast

 

 

 

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Le Chantier, dans la tournée d'été de RCF Méditerranée, à Correns

Le Chantier, dans la tournée d’été de RCF Méditerranée, à Correns

Merci à RCF Méditerranée pour l’invitation à cette très belle émission.

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Journal Zébuline : « Être au monde »

Journal Zébuline : « Être au monde »

Moment phare d’une saison bien remplie, Les Printemps du Monde apportent leur respiration dans un monde qui étouffe de plus en plus. La musique, miroir des peuples rassemble les pays de la Terre entière, nous parle « de paix, de tolérance, de curiosité envers l’Autre », selon les propos de Frank Tenaille, directeur artistique du Chantier, ce laboratoire hors norme de création [...]

Lire la suite sur journalzebuline.fr

 

 

 

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Zébuline l'hebdo : « Être au monde »

Zébuline l’hebdo : « Être au monde »

Moment phare d’une saison bien remplie, Les Printemps du Monde apportent leur respiration dans un monde qui étouffe de plus en plus. La musique, miroir des peuples rassemble les pays de la Terre entière, nous parle « de paix, de tolérance, de curiosité envers l’Autre » [...]

Zébuline l’hebdo, 31 mai au 6 juin 2023

 

 

 

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Var Matin : « Quand le printemps joue les prolongations au fort Gibron »

Var Matin : « Quand le printemps joue les prolongations au fort Gibron »

Correns. La vingt-sixième édition des Printemps du monde, festival de musique éclectique organisé par le centre de création Le Chantier, bat son plein ce week-end. Et ce n’est pas fini ! [...]

Var Matin, dimanche 28 mai 2023, ed. Brignoles / Draguignan

 

 

 

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Journal Zébuline : « Tous Les Printemps du Monde »

Journal Zébuline : « Tous Les Printemps du Monde »

Créations, bals, présentations d’albums, propositions jeune public... À Correns, dans le Var, la Pentecôte est une célébration musicale, avec pour seule croyance la diversité culturelle. On ne présente plus Le Chantier, le centre de création dédié aux nouvelles musiques traditionnelles et musiques dites du monde, situé à Correns, premier village bio de France, dans cette partie centrale du Var que l’on nomme Provence verte. On ne présente pas davantage Les Printemps du Monde, anciennement Joutes musicales, son festival « vitrine » qui donne à voir, entendre et comprendre le pouls du monde à travers ses artistes, musicien·nes, poètes, danseur·euses [...]

Lire la suite sur journalzebuline.fr

 

 

 

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Radio Verdon : « FOCUS ON | Le Chantier – Les printemps du Monde 2023 »

 

 

 

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Journal Ventilo : « Transe Mission »

Journal Ventilo : « Transe Mission »

Pour la vingt-sixième année, Le Chantier (Centre de création des musiques du monde) déploie en un week-end enchanteur les ambitions musicales portées par ses travaux musicaux autour des musiques du monde à l’année, dans le havre paisible de verdure du petit village varois de Correns. Extrêmement abouti mais pour autant jamais élitiste, le festival est un instantané du fourmillement indispensable de forces vives qui œuvrent en toute discrétion pour l’entretien des richesses patrimoniales de nos cultures [...]

Lire la suite

 

 

 

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Zébuline l'hebdo : « Tous les Printemps du Monde »

Zébuline l’hebdo : « Tous les Printemps du Monde »

Créations, bals, présentations d’albums, propositions jeune public... À Correns, dans le Var, la Pentecôte est une célébration musicale, avec pour seule croyance la diversité culturelle. On ne présente plus Le Chantier, le centre de création [...]

Zébuline l’hebdo, 24 au 30 mai 2023

 

 

 

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Radio Grenouille « Le Nez dehors » - #87 avec SERR/SERE - #88 avec Leila Negrau, Cristiano Nascimento et Wim Welker

Radio Grenouille « Le Nez dehors » - #87 avec SERR/SERE - #88 avec Leila Negrau, Cristiano Nascimento et Wim Welker

Une émission préparée par l’équipe de la Grenouille, pour faire entendre les voix de celles et ceux qui agissent, résistent et continuent à créer en ces temps troublés. La radio reste d’autant plus un espace de création, d’échanges et de rencontres, ici en direct du studio ou d’ailleurs, le nez dehors et les cheveux au vent, oreilles déployées vers les lieux et les personnes en action, musiciens, habitant.e.s, créatrices, créateurs, activistes.

Ecouter les podcasts

 

 

 

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Cité des arts - Le Show, sur Radio Active

Cité des arts - Le Show, sur Radio Active

Le festival Les Printemps du monde était invité dans l’émission du 10 mai sur Radio Active

Ecouter le podcast

 

 

 

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France 24 : « "À l'Affiche Planète Afro" met le créole à l'honneur avec Leila Negrau et Hector Poullet »

France 24 : « "À l’Affiche Planète Afro" met le créole à l’honneur avec Leila Negrau et Hector Poullet »

Le créole est à l’honneur dans cette nouvelle émission de "À l’affiche, Planète Afro". Nous recevons la chanteuse Leila Negrau pour son cinquième album "Femme avec tambour" et l’auteur Hector Poullet pour sa traduction en créole de "La place" d’Annie Ernaux, prix Renaudot 1984. Celle qui a reçu le prix Nobel de littérature 2022 est la première autrice non antillaise à être traduite en créole, de son vivant.

Vidéo en replay

 

 

 

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Var Matin : « Un festival singulier pour des musiques plurielles »

Var Matin : « Un festival singulier pour des musiques plurielles »

Correns. Les Printemps du monde sont de retour ! Le festival du centre de création artistique Le Chantier revient à la fin du mois pour sa 26e édition. Avec une programmation de haut vol ...

Lire la suite (Var Matin, lundi 8 mai 2023, ed. Brignoles / Draguignan)

 

 

 

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Cité des Arts - Dossier spécial « Les Printemps du Monde »

Cité des Arts - Dossier spécial « Les Printemps du Monde »

Dans ce numéro spécial du magazine Cité des Arts dédié à l’actualité culturelle varoise, retrouvez les interviews :
 Frank Tenaille / Corinne Gallian - Le CHANTIER « Nous sommes des semeurs de graines »
 Vincent Ségal - Les Égarés « Les couleurs du monde »
 Clément Gauthier - Serr / Sere « Entre cansos et ghazals, le trobar des troubadours rencontre le tarab oriental »

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La Strada : « À la recherche d'un folklore retrouvé »

La Strada : « À la recherche d’un folklore retrouvé »

La formule heureuse du folklore imaginaire a-t-elle eu des petits-enfants ? Elle pourrait… Née il y a plus de 50 ans, on en trouve les traces lumineuses dans ce petit éco-bourg de Correns où vont éclore pour la 26e fois les Printemps du Monde : festival de la pollinisation, du bel aujourd’hui qui s’ouvre aux beautés presque oubliées d’hier, d’un Occident vacillant qui tend l’oreille vers tous les artisanats de la planète…

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Nouvelle Vague Mag : « Les Printemps du monde »

Nouvelle Vague Mag : « Les Printemps du monde »

Le festival se déroule depuis plus de 20 ans et cette année sont présents le quatuor formé par les musiciens Sissoko, Segal, Parisien et Peirani, fusionnant les influences traditionnelles africaines et les sonorités modernes du jazz, avec des éléments de musique classique, et le projet familial du Chemirani 4tet, “Hal, le voyage amoureux”, au style musical mélangeant musique traditionnelle persane et jazz. Leila Negrau qui a une voix puissante et profonde, propose une musique s’inspirant du blues, soul et jazz est aussi de la partie. Lamine Diagne ou encore Gashka Orkestar viennent parachever la programmation.

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France Musique : « "Les Egarés", l'album de Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Vincent Peirani et Émile Parisien »

France Musique : « "Les Egarés", l’album de Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Vincent Peirani et Émile Parisien »

Plusieurs interviews autour de l’album " Les Egarés " de Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Vincent Peirani et Émile Parisien.

Ecouter le podcast

 

 

 

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Guide du Routard Magazine : « Correns - Biodiversité et diversité »

Guide du Routard Magazine : « Correns - Biodiversité et diversité »

Le Chantier et son festival, Les Printemps du monde, annoncés dans le Guide du Routard magazine n°9, disponible chez votre marchand de journaux

Guide du routard Magazine n°9

 

 

 

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RCF Méditerranée : « Dans l'oreille d'un Chat » reçoit le festival Les Printemps du monde 2023

RCF Méditerranée : « Dans l’oreille d’un Chat » reçoit le festival Les Printemps du monde 2023

Émission d’actualité culturelle pluridisciplinaire, accompagnée par des spécialistes en chaque discipline : littérature, musique classique, opéra, cinéma, théâtre ballet, arts numériques, sciences humaines et sociales. L’émission du 18 avril est consacrée à la 26ème édition du Festival des Printemps du Monde à Correns du 26 au 28 mai 2023 : 10 concerts, créations, balèti, fanfare et expositions rythmeront ce festival incontournable.

Ecouter le podcast

 

 

 

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Ràdio Lenga d'Òc : Lo Miègjornau reçoit Frank Tenaille

Ràdio Lenga d’Òc : Lo Miègjornau reçoit Frank Tenaille

Director de programacion de Le Chantier nos ven presentar l’actualitat del Centre de creacion de musicas del monde, a Correns. L’escasença de descobrir los concèrts venents e mai la 26 ena edicion del Festival de Musicas del Mond. Òc, son de musicas del mond e l’occitan recèp una plaça bèla, amb las preséncias de Serr e Castanha e Vinovèl.

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Journal Zébuline : « Un melting-pot musical à Correns »

Journal Zébuline : « Un melting-pot musical à Correns »

Comme souvent, de multiples univers musicaux se sont donnés rendez-vous au Chantier. Cette fois autour du projet Mburu. « Buru », c’est le pain en wolof mais aussi la tête, le sommet en basque… La multiplicité des traductions possibles contribue à la richesse du terme dont aucune signification n’est vraiment choisie par le quartet formé autour de Pape Amath N’diaye, alias Paamath, en résidence d’enregistrement au Chantier de Correns [...]

Lire la suite sur journalzebuline.fr

 

 

 

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Journal Zébuline : « Le balèti, c'est pour tous ! » / Saraï

Journal Zébuline : « Le balèti, c’est pour tous ! » / Saraï

[...] La voix prenante de Juliette Minvielle, les instruments qui savent inventer sur des rythmes et des motifs traditionnels, en une époustouflante variation des tempi, accordent à ce balèti leur virtuosité joyeuse [...]

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Journal Zébuline : « Universelles cornemuses ! »

Journal Zébuline : « Universelles cornemuses ! »

Éric Montblet et le Babeloni Quartet ont porté la cornemuse à l’honneur au Chantier de Correns. Éric Montbel, saxophoniste de jazz, eut le coup de foudre à dix-sept ans, l’âge où l’on n’est guère sérieux, pour la cornemuse. « Pour se démarquer, c’est parfait, sourit-il ! c’est un instrument insupportable et adorable ». En résidence au Chantier de Correns, ce compositeur, chercheur, docteur en ethnomusicologie, jouait au sein du Babeloni Quartet, formation composée de musiciens inventifs, Yvon Bayer, sonneur* et danseur, Marc Anthony et sa vielle à roue acoustique et Nicola Marinoni, percussions et bruitages [...]

Lire la suite sur journalzebuline.fr

 

 

 

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La Strada : « Histoires d'amours occitanes »

La Strada : « Histoires d’amours occitanes »

Baltazar Montanaro, Sophie Cavez et Juliette Minvielle, tous trois passionnés par la musique traditionnelle occitane, ont imaginé le projet Saraï, dont l’objet prend sa source dans d’un corpus de textes du XVe au XXIe, qui traitent exclusivement de relations amoureuses sous toutes leurs formes [...]

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Journal Zébuline : « Modernité du trad »

Journal Zébuline : « Modernité du trad »

Tout commence avec le travail tout en finesse d’Éléonore Fourniau. Formée au piano classique, elle découvre la vielle à roue à l’âge de vingt ans. Polyglotte, passionnée par la diversité culturelle de la Turquie, elle se consacre à l’apprentissage des musiques populaires de ce pays. Sa voix puissante et nuancée, accompagnée de la vielle ou du saz, se glisse dans les mélodies des quatre régions du Kurdistan et de l’Anatolie, mêle les chants sacrés et profanes, passe du chant d’exil à la déclaration amoureuse ou à l’air de danse. On l’avait applaudie en janvier 2022 lors d’un concert buissonnier du Chantier de Correns, c’est un bonheur de la retrouver à la Cité de la Musique [...]

Lire la suite sur journalzebuline.fr

 

 

 

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Journal Zébuline : « Soustrak : l'orchestre des hommes-orchestres »

Journal Zébuline : « Soustrak : l’orchestre des hommes-orchestres »

Trio emblématique de la musique trad, La Soustrak présentait ce 9 décembre à Correns une nouvelle création inspirée par le Massif Centre, le théâtre no et la musique des Balkans...

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Journal Zébuline : « Mísia : lorsque le noir et le blanc deviennent des couleurs »

Journal Zébuline : « Mísia : lorsque le noir et le blanc deviennent des couleurs »

Retour sur : le concert de Mísia (fado) ! Merci à ce très bel article sur le Journal Zébuline, qui fait un bel écho à l’émotion de ce magnifique concert !

Mísia : « Bien sûr, sourit-elle, mutine, le fado n’est pas olé-olé, ce n’est pas une danse comme le flamenco ou le tango, nous on attend le destin sans bouger et cela demande beaucoup de courage. Nous devons aller au fond de notre cœur. » Ce cœur, « il est peut-être au fond de la mer » avec la grande Amalia Rodriguez à laquelle l’interprète décerne un vibrant hommage ... »

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Cité des Arts : « La Soustrack fait son Jaze – Création d'un orchestre d'hommes-orchestres »

Cité des Arts : « La Soustrack fait son Jaze – Création d’un orchestre d’hommes-orchestres »

Jean-François Vrod - violoniste et fondateur du trio : Notre musique, c’est d’abord essentiellement de la musique acoustique, sans amplification. Il y a deux violons qui jouent de façon traditionnelle des thèmes populaires et un Zarb, qui est une percussion iranienne, digitale et assez virtuose, un peu comme un Tabla indien, mais avec un seul tambour. Les fondamentaux musicaux du trio sont donc d’explorer à partir de cette matière d’airs traditionnels, à la fois l’improvisation, la composition, les choses contemporaines, ainsi qu’un engagement avec le chant, la voix, le texte. Cela demande une implication totale de la part des musiciens qui connaissent parfaitement les traditions mais ont aussi d’autres savoirs particuliers. [...]

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Journal Zébuline : « Avec Julie Azoulay, savourez les mots »

Journal Zébuline : « Avec Julie Azoulay, savourez les mots »

« Une proposition est valide si elle fait bouger les choses sur un plan esthétique, outre ses qualités intrinsèques. Julie Azoulay propose un travail fragile, presque diaphane, métaphysique, inspiré par des textes anciens ». Baptisé Nu, comme la lettre de l’alphabet grec, le spectacle s’orchestrait autour de haïkus tissés ensemble pour composer les chansons du programme. « J’ai réuni ces haikus, je les ai mêlés. C’est un défi particulier de faire de la musique sur des poèmes qui parlent du silence. Il faut le moins de moyens possibles, un propos minimaliste dans l’éclat de l’apparition même de l’élément naturel », explique Julie Azoulay. [...]

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Var Matin : « Une nouvelle partition de musiques du monde »

Var Matin : « Une nouvelle partition de musiques du monde »

Le Chantier, centre de création, a ouvert la saison 2022-2023 avec toujours la même volonté de proposer « des balistiques esthétiques différentes ». Une riche programmation. Concerts à Correns ou buissonniers, représentations dans les écoles, résidences de création et d’enregistrement, rencontres, ateliers, actions culturelles sur le territoire. La palette des propositions est riche [...]

Var Matin, dimanche 13 novembre 2022, éd. Centre Var Brignoles - Draguignan

 

 

 

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Var Matin : « L'ascension de J.-L. Masson » - président du Département du Var

Var Matin : « L’ascension de J.-L. Masson » - président du Département du Var

Nous avons suivi le premier déplacement du nouveau président du Conseil départemental du Var, élu le 26 octobre. Au lendemain de sa prise de poste, le nouveau président Les Républicains (LR) du Département (68 ans), a prévu une halte au centre de création des musiques du monde de Correns avant de rejoindre l’équipe d’Autisme solidarité à Barjols. [...]

 

 

 

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Var Matin : « Artistes et autistes unis par le Chantier »

Var Matin : « Artistes et autistes unis par le Chantier »

Barjols. Dans le cadre d’un projet pédagogique proposé par Le Chantier, artistes et jeunes autistes ont travaillé de concert à une création musicale conclue par une représentation. [...]

Var Matin, mercredi 9 novembre 2022, éd. Centre Var Brignoles - Draguignan

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BFM TV Var : « Premier déplacement pour Jean-Louis Masson en tant que nouveau président du Var »

BFM TV Var : « Premier déplacement pour Jean-Louis Masson en tant que nouveau président du Var »

À l’invitation du Chantier, à l’occasion de la restitution d’ateliers musicaux avec la Cie Au fil de l’eau auprès d’enfants de l’association Autisme Solidarité, Jean-Louis Masson, a choisi Barjols pour son premier déplacement en tant que nouveau président du Département du Var.

Var Matin, mardi 1er novembre 2022, éd. Centre Var Brignoles - Draguignan

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Var Matin : « Mísia, lumière sur le fado portugais »

Var Matin : « Mísia, lumière sur le fado portugais »

Qui a déjà eu la chance d’entendre Mísia sait qu’il ne troit pas rater sa venue, le 25 novembre, à la Croisée des arts. Organisé par Le Chantier [...]

 

 

 

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La saison du Chantier présentée par Frank Tenaille sur Ràdio Lenga d'Òc

La saison du Chantier présentée par Frank Tenaille sur Ràdio Lenga d’Òc

Frank Tenaille était l’invité de l’émission Lo Miègjornau, présentée par Gisela Naconaski, sur Ràdio Lenga d’Òc, pour présenter la saison 2022-23 du Chantier !

Émission à réécouter en podcast sur radiolengadoc.com

 

 

 

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Journal Zébuline : « À Correns, les points cardinaux se rejoignent, avec Roses des vents »

Journal Zébuline : « À Correns, les points cardinaux se rejoignent, avec Roses des vents »

Avec « Roses des vents », l’ouverture de la saison du Chantier s’est faite sous forme de poésie universelle. Le duo Nawal et Catherine Braslavsky proposait un cheminement inspiré entre l’Afrique et l’Europe nourri des traditions soul et soufi. Les instruments disposés sur scène offraient un raccourci des univers abordés : gambusi, guitare, daf, halo pan, bols tibétains, sanza, grand dulcimer des Apalaches, tanbura de voyage, bendir, grand tambour, bobre. Les époques se mêlent aux géographies, [...]

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Var Matin : L'artiste réunionnaise Leïla Negrau en résidence itinérante depuis le Chantier de Correns

Var Matin : L’artiste réunionnaise Leïla Negrau en résidence itinérante depuis le Chantier de Correns

L’artiste réunionnaise a notamment proposé un atelier mêlant exploration musicale et découverte culturelle à des enfants présentant des troubles du comportement [...]

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Var Matin : Le Chantier, Centre de création de musiques traditionnelles installé à Correns, lance son portail de ressources sur internet

Var Matin : Le Chantier, Centre de création de musiques traditionnelles installé à Correns, lance son portail de ressources sur internet

Le Chantier est à la Une de Var-matin pour la sortie de son nouveau portail pédagogique, Musicapedia.fr : Le site pédagogique musicapedia.fr,
accessible à tous, met en lumière les archives du centre de création des
nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde. [...]

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France 3 Provence-Alpes Côte d'Azur : à Correns, la musique se met au vert

France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur : à Correns, la musique se met au vert

France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur a posé sa caméra à Correns au Chantier, à l’occasion de la résidence de création de Los Graciosos cet automne, pour l’émission .CULT’ présentée par Jacqueline Pozzi ! Retrouvez ce très beau reportage en ligne sur le site de l’émission !

https://france3-regions.francetvinf...

 

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Playlist - Vidéos musiques du monde - Le Chantier

 

 

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